domingo, 29 de mayo de 2011

ROSE: De ma fenêtre (QUI)

De ma f'nêtre j'vois des gens qui courent
Et qui savent bien c'qu'ils ont à faire
Quand moi je me planque tout l'hiver
Pour écrire d'soit disant discours
De ma f'nêtre j'vois des tas de gosses
Qui n'savent pas encore c'que c'est
Que de voir passer sous son nez
Le temps qui court et nous cabosse

De ma f'nêtre j'vois tes grands yeux
Qui m'répètent que j'suis ta femme
Qui m'disent de plus faire de drame
Plus m'faire de bile puisqu'on est 2

De ma f'nêtre j'vois une petite fille
Qui crie qu'on ne l'écoute pas
Et qui du bout de sa p'tite voix
De mes souvenirs me rhabille
De ma f'nêtre j'vois des autres fenêtres
Des gens qui regardent des autres gens
Des chagrins qui croisent des tourments
Des tourments qui vont faire la fête

De ma f'nêtre j'vois tes grands yeux
Qui m'répètent que j'suis ta femme
Qui m'disent de plus faire de drame
Plus m'faire de bile puisqu'on est 2
De ma f'nêtre (x2)

De ma f'nêtre j'vois des p'tits moineaux
Qui s'font un régal de ces miettes
De ma vie que je leur jette
Et qui s'envolent aussitôt
De ma f'nêtre j'vois mon heure de gloire
S'marrer avec mon jour de chance
Quand j'attends comme une évidence
Ma bonne étoile picole au bar

De ma f'nêtre j'vois tes grands yeux
Qui m'répètent que j'suis ta femme
Qui m'disent de plus faire de drame
Plus m'faire de bile puisqu'on est 2

De ma f'nêtre j'vois mes idéaux
Traîner avec les idées d'en bas
De belles histoires qui n'avancent pas
Qui prendront le dernier métro
De ma f'nêtre j'vois mon prince charmant
Qui s'fait la malle avec mes rêves
Un beau conte de fée qui s'achève
Ils n'eurent pas beaucoup d'enfants

De ma f'nêtre j'vois tes grands yeux
Qui m'répètent que j'suis ta femme
Qui m'disent de plus faire de drame
Plus m'faire de bile puisqu'on est 2
De ma f'nêtre (x2)

Le relatif QUI

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